Tour 1 russeDébut de la Prep Phase.
Les renforts sont placés comme suit :
1- les 2 ISU152 rentreront en VBM en limite Est du FME (Friendly Map Edge), l'immeuble est encore debout bien que dévasté à l'intérieur.
Il sera précédé d'un T34-85 dont le rôle est de tracer un chemin à travers le champ de mines qui barre la rue Horst Wessel à la sortie de l'immeuble (II66).
Une compagnie de Strelkovy (7x 458) et une de sapeurs (4x 628) colleront aux chenilles des mastodontes. Autant dire que le T34 a intérêt à accomplir sa mission du 1er coup !
2- les 2 autres pelotons de T43-85 (6 chars) entreront sur carte plus à l'Ouest pour éviter l'embouteillage (BB67-CC66) : la chaussée vers l'Est est jonchée de débris et la progression pourrait se faire sous le feu de l'artillerie ennemie, mais pas le choix. Et puis cela pourra apporter un soutien à l'assaut sur la caserne des officiers. L'objectif reste de foncer vers l'Est, quoi qu'il en coute. Je m'attends donc à quelques pertes...
3- La seconde compagnie de fusiliers entre encore plus à l'Est (P67 à S66) pour rejoindre les troupes d'assaut autour de la gare Sud.
Résolution de l'OBA, barrage roulant et salve de Katiouchas.
Le barrage roulant glisse de 2 hexagones vers l'Est. Accuracy : dr1 ! Hurré !
Pas grand chose sur la colonne HH mais de quoi faciliter la progression des chars si ça saute : un PaK40 et un PzK ! Et surtout, notre infanterie au Sud est épargnée.
Les porteurs de PzK (Volkssturm) craquent au moral.
Les servants du PaK reçoivent un obus de plein fouet ! Le gun est endommagé.
Comme le dit la compagnie créole : "
c'est bon pour le moral" !
300mm Rocket OBA.
Dispersion vers le NW (l'hexagone pre-registered permet de réduire la distance de moitié, heureusement sinon ça allait encore tomber dans le vide !), les roquettes s'abattent entre les deux bâtiments de la gare Sud.
A la limite de la zone de regroupement de nos troupes d'assaut, ouf.
36+ sur l'IIFT avec un -2drm pour le gros calibre (C.7), je jubile d'avance.
Et ça ne pardonne pas... Le PaK40 du bâtiment Nord est détruit avec son équipage. Un leader 7-0 est blessé, un 8-1 est déchiqueté par une volée de Schrapnels. Un HS 248 est anéanti et les 3 groupes de combat présents dans la gare partent en déroute.
Les bâtiments restent debout mais la seconde salve devraient faire tomber quelques murs fortifiés je l'espère.
Après une belle entrée en matière, les traçantes des tirs de préparation zèbrent l'air vers les lignes allemandes.
Un nid de MGs neutralise un groupe de HitlerJugend en KK63 malgré le camouflage et les murs fortifiés.
Plus à l'Ouest, l'axe de progression des blindés est copieusement arrosé de fumigènes par les mortiers de 82 afin de gêner les tirs d'armes anti-chars.
Les défenseurs en première ligne de la caserne des officiers qui avaient échappé au barrage d'artillerie sont ébranlés par les tirs d'un nid de mitrailleuses lourdes. Une giclée d'essence enflammées cause également des pertes parmi les SS.
Dans la gare Sud, d'autres défenseurs fanatisés sont mis en déroute par les tirs d'une Cal.50 et d'autres HMG.
Le secteur est partiellement enfumé en sus des roquettes qui tombent sur la zone.
Au Sud, l'assaut est lancé à partir de la Horst Wessel Straße. Un T34-85 doit ouvrir la route à travers un champ de mines anti-personnelles (8FP) mais le conducteur se plante lamentablement sur un engin explosif (DR2... ce jeu est vraiment incroyable) qui immobilise le char. L'équipage abandonne le véhicule ("
TC raté, goulag assuré", proverbe moscovite). Voilà qui n'était pas franchement prévu. Un ISU152 s'engage donc à son tour dans la zone, traverse le champ de mines sans encombre en y traçant le chemin attendu, se faufile entre les bâtiments en ruines dans une rue pleine de débris ; emballant son moteur pour sortir d'une ligne de tir un peu trop dangereuse pour lui, le monstre d'acier s'arrête au bout de quelques mètres, victime d'une panne mécanique (ESB +2, DR10 !!!). L'équipage paniqué de se voir ainsi transformé en cible immobile quitte le char. L'ISU qui le suit stoppe son mouvement entre deux bâtiments afin de protéger son partenaire. Un groupe d'infanterie accourt également pour le couvrir. Heureusement que les tirs de préparation ont permis d'éliminer les défenseurs en charge de prendre la rue sous leur feu.
La compagnie de fusiliers en renfort suit le mouvement avec prudence, la proximité du barrage roulant rendant une progression trop rapide très aléatoire.
Les sapeurs se glissent plus vers le Nord, collant au feu d'artillerie.
Un peu plus à l'Ouest, un T34 lance-flammes démarre pour anticiper l'arrivée des deux autres pelotons de T34-85 mais s'empêtre dans les premiers débris rencontrés ! Les 6 T34-85 entrent à leur tour sur le champ de bataille. Le premier dépasse le char FT, accélère et... casse sa boite de vitesses. Un embouteillage se forme dans l'Artillerie Straße...
Face à la caserne des officiers, les soldats russes rampent dans la rue afin de pénétrer dans l'immeuble encore occupé pour peu de temps par les SS en déroute.
Enfin, une nuée de blindés se glissent le long du mur Ouest de la zone ferroviaire, prêts à arroser tout point de résistance. Une soixantaine de Frontoviki progressent rapidement de l'autre côté du mur et s'empare des ateliers en ruines.
En défense, les observateurs d'artillerie font chauffer les radios. L'observateur de 150 guide en hâte un tir de repérage sur les T34-85 en approche, mais les obus s'égarent très loin du char de tête.
Les quelques tirs de défense sont quant à eux calamiteux (une belle série de DR de poil !), avec une casse de HMG à la clef.
L'attaque russe débute plutôt bien, hormis les déboires des chars.
Situation à la fin du tour russe