Une belle journée au NTC où je me suis sacrifié pour la Grande Allemagne (et accessoirement pour la défense du Vaterland puisque nous nous battions chez nous, pas très loin de la frontière hollandaise).
Avec seulement 20 squads du côté allemand, cela faisait peu à partager en deux de notre côté : Christophe ayant conçu le plan, il avait le devoir de l'assumer et a pris le côté où les quatre Acht-acht (88) étaient déployés.
Par malheur, un barrage a fait un tir critique sur l'un d'eux (DR2) dont heureusement la sélection aléatoire a touché un chef à la cave (je pense qu'il s'est en fait suicidé!) cassant le crew comme son voisin déployé à contre pente.
Comme l'a indiqué Christophe, les dégâts ont quasiment tous été occasionné par le 88 révélé dès le départ.
Sur mon flanc droit, j'ai aussi pris un tir critique sur un squad de parachutistes pourtant retranchés bien à l'abri dans une cave : le karma.
Le reste a tout laché de mon côté : je ne sais pas si j'ai tenu un seul MC dans la partie (à part le mien grâce à la bonne humeur de la table!). Un wasp a été très pénible conservant sans cesse ses subtances pyrotechniques, ce qui conjugué à la faiblesse morale de mes troupes a abouti à une débandade rarement vue.
Heureusement que Barns avait ce Wasp car le reste de ses blindés s'est couvert de honte : deux Shermans enrayant leur canon au premier tour, l'un d'entre eux poussant le défaitisme à casser l'une de ses deux mitrailleuses. Touché dans sa conviction intime que la malchance le poursuit, Barns n'a pas osé tenter de réparations.
Grand moment du jour, le DR12 sorti sur mon téléphone de campagne après une mission dérisoire : vraiment lamentable, le 7-0 passera prochainement en court martiale (et en 1945, ça craint).
Notre sniper s'est couvert de gloire en matraquant les carriers contenant les observateurs d'artillerie adverse les contraignant au Recall avant de s'en prendre au passagers débarqués et de mettre, notamment, une balle dans la tête d'un 6+1, qui ne devrait pas manquer outremesure à l'effort de guerre canadien.
Je conclurai avec le souvenir de Barns voulant sans cesse mettre des fumigènes alors qu'il pleuvait : on a fini bien usé !
« Modifié: 04 Octobre 2011, 19:42 par hardrada »
Le courage du soldat dépend de la prudence du général.