SP217 -
The Go DevilsJoué en ouverture du Meet contre un autre mythe (Meet-mythe. Jeux de mots. Pour un lundi matin, jour de la St Clément...
), le grand Philippe Briaux (oui parce qu'on a aussi un autre grand Philippe, mais plus petit
)
Philippe avait un vague souvenir de l'avoir déjà joué parmi les +1.500 parties à son actif depuis sa naissance (ah oui, il est tombé dedans tout petit), et perso je ne l'avais jamais expérimenté. Mais les JadgPz font partie des jouets qui aimantent mon esprit gros bill ! Même sans Mg de bord... Je prends donc l'attaquant et dois m'emparer d'au moins un immeuble en pierre situé aux abords d'une butte urbaine et défendu par 4 (nuisibles) M10 élites avec APCR et une poignées de Gi's apeurés.
Pour cela, je dispose de 6 (oui, je dis bien 6) JagdPz flambants (aucun caractère prémonitoire dans le choix de cet adjectif) neufs et, malheureusement, une tout aussi maigre partie de Feldgrau que mon opposant. Ca c'est moins drôle.
Philippe se place sur ma gauche, face à l'espace le plus dégagé mais le plus proche d'un probable attaquant. Deux de ses M10 sont bien en retrait et hors de toute los de setup, ce qui est le signe d'une sagesse digne d'un padawan.
En bon père tranquille, n'aimant pas les pertes inutiles, je choisis une attaque par contournement sur la droite, mais très sur la droite mettant le dos et le gros cul fragiles de mes jouets à chenille à l'abri d'un vil tir US. Mon souci, de taille, est de faire passer mon faible contingent de troufions sans heurts jusqu'à leurs positions de départ pour l'assaut final vers le seul building que je choisis comme objectif, au pied à droite de la colline. Cela sous le feu lointain certes mais réel des deux Mg US positionnées dans les étages des immeubles sur la colline. Même un 2FP peut être fatal et me faire perdre du temps, voire du monde. Du coup, je place une partie de mes riders sur mes Jadg, ce que je ne souhaitais pas forcément faire.
Les deux premiers tours sont consacrés au placement des belligérants sur leurs zones de fritage, et les choses se passent globalement sans heurts.
Globalement. Ah bah oui, Philippe trouvera malgré tout une LOS si ténue que seul lui l'avait vue, parviendra à enfourner dans le canon d'un M10 une munition spéciale qui gratte le cul, et me flambera un Jagd qui se croyait malin et simplement en soutien. Bref... On m'avait prévenu pourtant.
Globalement. Ah bah oui, parce que les riders, ça peut tomber (c'est pour cela que je n'aime pas ce mode de transport) et sous les balles d'une Browning, ça tombe et ça casse le moral, ça disparait et ça blesse. Moins un squad et un leader blessé.
Les tours 3 et 4 sont d'un calme olympien (je ne fais rien ou presque, attendant le dernier moment pour lui sauter à la gorge et peaufinant les positions de tirs de protection) et permet à Philippe de se préparer lui aussi au dernier assaut, évitant soigneusement les acquisitions de mes fidèles JagdPz.
Arrive donc le dernier tour, le quitte ou double, le rush de fin de partie, le suppositoire qu'il faut soit mettre à son adversaire, soit se placer soi-même sous la langue...
Il aura un goût très amer pour l'allemand qui, malgré la smoke, malgré les freeze, malgré le courage et l'abnégation qui marque la dernière année de guerre, ne parviendront pas à embarquer les quelques défenseurs US dans une valse frénétique et charnelle que l'on appelle le CC. Je reste donc à la porte de la victoire, mais il faut dire que Philippe l'avait fermé à clefs et jeter ces dernières dans la fosse sceptique au fond du jardin.
Je vais donc prendre une bière. Ou un ouiski. Ou les deux, je ne sais plus...
Bon, les pertes ont été faibles et nous n'avons pas gaspillé de munitions, c'est bon pour la planète
Scénario extrêmement déséquilibré en faveur des américains... quand ils sont joués par Philippe
Sinon il est très rapide et finalement assez subtil.
Je l'aurai un jour. Je l'aurai...