Petit compte rendu de mes parties à l’ASL Ring 2018, vite fait su'l'gaz.
Vendredi soir. 1ère partie contre le Grand Ordonnateur de l’ASL Ring, L’Eléphant lui-même. Je joue la défense USMC face aux Japs dans J189 Buckley’s block. Malgré ses problèmes de santé, François me rosse comme il faut. Les Japs sont vite au contact. Mes premiers tirs sont mauvais et la pression des Nippons est de plus en plus forte. J’ai peut-être commis une erreur en plaçant mon meilleur leader (9-1) avec 668 et HMG, adossés à un Swamp et sans beaucoup de possibilités de repli. Il se prend l’attaque de front et est démoralisé en tentant de se dérober. Petit à petit, ma défense craque et je désespère de gagner. Mais le pachyderme semble douter aussi. Il ne lui manque que quelques CVP et pense les obtenir en attaquant au CC mon halftrack... Qui s'en sort ! Il finit malheureusement par « y passer » au dernier tour. Belle partie. 0-1.
Samedi matin. 2ème partie contre ce vieux bandit de 88LL. Nous jouons J179 Resignation supermen. J’attaque avec les Allemands. Je dispose de deux vagues pour percer une ligne de 666. Mes troupes sont hétéroclites : ça va du 658 au 436 avec des ELR différents, le tout appuyé par deux AFV. Je suis très satisfait des trois premiers tours : je fais reculer les Américains et parviens, grâce à un mouvement de flanc inspiré, à prendre l’usine importante qui compte double en VP. Il faut dire que la dizaine de 666 ont une carte de ville à défendre en longueur. Malgré leur allonge importante, ils ne peuvent pas être partout. Faut dire aussi que, taquin comme je le suis, je m’emploie autant que je le peux à les empêcher de se redéployer. Les Américains sont renforcés par 2 ou 3 squads et deux M36. Alex regroupe son monde autour des autres usines à prendre. Je suis confiant pour la suite et je m’apprête à lancer l’assaut final.
Malheureusement, je prends une décision qui me sera fatale. 1 squad et un leader américains Broken trainent en bord de carte, non loin de l’usine conquise. J’ai bien remarqué qu’ils pourraient y dérouter mais je n’ai pas envie de mobiliser un 9-1 et un ou deux squads pour les éliminer : j’ai besoin de tout mon monde pour l’assaut final. Il ne reste qu’un tour et il faudrait un DR4 pour rallier le leader et qu’ensuite ce dernier parvienne à rallier son squad DM (un leader seul ne pouvant contrôler l’usine). Je prends le risque. Pendant la Rout Phase, le leader et le MMC Broken s’enfuient vers l’usine, comme prévu. Arrive la Rph. Le leader ne se rallie pas… Mais Alex tente un self rally avec le squad ! Quelle boulette, j’ai oublié le self rally ! Bon calmons-nous. Il lui faut un DR4. Alex jette les dés et obtient un DR4. Dommage car mon attaque finale était sur le point de réussir. Pas sûr du tout, toutefois, car Alex a bien joué la défense des usines en rameutant notamment ses deux M36. 0-2.
Samedi après-midi. 3ème partie contre Osman T. Nous jouons RPT8 Well taught. J’ai encore envie d’attaquer et ça tombe bien, mon adversaire mise sur la défense. J’attaque donc, avec 16 squads SS (548 et 447 à l’ELR de 2…) et 6 AFV pas dégueux. Osman défend avec des Russes et des Roumains. D’entrée, les CV me semblent difficiles car je dois « nettoyer » une grande zone semi-urbaine de tout MMC ennemi. Et des ennemis, il y en a : une douzaine de squads soutenus par quelques véhicules (dont un Pz IV H et un STUG III G de leur ancien allié) et un canon antichar de 57LL… Je décide d’attaquer par les trois côtés. Je progresse aussi vite que possible et les Russes/Roumains se replient. Tout le monde se retrouve donc au milieu de carte. Je n’ai que 4 ou 5 tours pour remplir les CV. Mes AFV manœuvrent, virevoltent, s’arrêtent, redémarrent. C’est un véritable ballet. Ils s’infiltrent notamment pour couper les déroutes, ce qui marche assez bien. Osman commet une erreur en dévoile son AT57LL face à mon Panther. Il n’a aucune chance de le détruire et pourrait tenter une immobilisation mais ne le fait pas. Je démoralise rapidement le Crew et je pense que la défense ennemie va s’écrouler dès le prochain tour. Hélas non, le Crew se rallie aussitôt, tourne son canon et me démoralise un stack mené par mon 9-2 ! Heureusement, j’ai de la chance et c’est au tour de mes gars de se rallier aussitôt. Je perds malheureusement beaucoup de temps à tenter de neutraliser le canon antichar russe qui résiste à de nombreux tirs... alors qu’il m’aurait suffi de le laisser en arrière puisque les Crews ne comptent pas pour les CV ! Je dois attendre l’ultime tour pour l’emporter en parvenant à démoraliser les derniers défenseurs à grands coups de FP. Ouf ! 1-2
Dimanche. C’est déjà la dernière ronde. Je joue contre le disciple de François, sa Créature : PJ.
J’opte encore une fois pour l’attaque car je sais que PJ est fort en attaque. Ce qui me surprend, c’est qu’il choisit d’emblée la défense en me concédant même une balance (je récupère un mortier de 60mm)… C’est louche. Ok, PJ a vieilli mais tout de même. Le fait qu’il veuille absolument défendre ne me rassure pas. Pas grave, on va lui montrer qui que c’est le plus fort !
J’attaque avec les Ricains et plein de chars bourrés de possibilités fumigènes et munitions spéciales : Sp, SM, APCR, etc. Une SSR me donne en effet le statut Elite (C8.2). En face, les Allemands ne sont pas extrêmement nombreux mais ils disposent de plusieurs AFV aussi et notamment de deux Panthers. Je peux gagner en infligeant des CVP (sans en perdre trop moi-même) ou en occupant des Multi-hexes Stone Buildings. On verra bien comment se déroulent les premiers tours.
En fait, ça commence mal avec deux chars détruits dès le début sur deux DR improbables. Un troisième est Recalled par un sniper. Mon moral en prend un coup car j’ai déjà une partie de mon arsenal HS et la défense allemande est intacte et ne montre pas de point faible. Comment faire ?
Je ne baisse pas les bras et j’attaque. La chance me sourit avec un duel Panther/Chaffee qui se termine à mon avantage : coup critique sur le Panther ! Résultat favorable également sur un autre duel opposant un Panther à un M10 : oui, l’APCR du 76L peut faire très mal en tourelle. La puissance de feu de l’infanterie américaine démoralise l’infanterie de l’autre côté du ruisseau. Je le traverse en force. Sans ses deux Panthers (qui valent un paquet de VP !), PJ tremble et l’espoir renait chez moi. Je peux gagner en détruisant ses 3 autres AFV (1 Stug, 1 Pz IV et un SPW au canon de 20). Je peux peut-être aussi remplir la deuxième condition en occupant les Buildings car j’ai infiltré un leader et un squad sur le flanc allemand.
Il ne me reste plus beaucoup de temps, PJ a redéployé ses troupes. Je décide de tenter de gagner les CVP manquants. Je menace le SPW avec un Chaffee. PJ lance alors le Pz IV à la rescousse dans un BFF étourdissant. Le Panzer loupe le Chaffee. Il résiste à la pénétration du 75 mais enraye son canon sur un Intensive Fire. Il brûle le tour suivant. Reste le Stug que je détruis ensuite en manoeuvrant. Le SPW finit en Wreck, lui aussi et c’est la victoire. Une victoire d’autant plus satisfaisante que la partie avait mal commencé. 2-2
Encore un tournoi avec des parties intenses, pleines de rebondissements. Merci à tous mes adversaires !
A l’an prochain !