Un week-end d'ASL passé bien vite avec des têtes déjà connues et la découverte de nouveaux venus en Normandie (ceci dit, vu le peu de fois où je viens, c'est sans doute moi le néophyte).
Vendredi soir : une exploration d'un donjon particulièrement malfamé d'où l'équipe de cinq aventuriers s'extirpe par miracle. Cela fait longtemps que j'ai joué et on m'explique qu'il s'agit de la dernière extension d'ASL...
Samedi : trois scénarios avec Korb, sympathique parisien, qui essuie avec moi des quolibets toute la journée : vous jouez encore sur des cartes en dur ? vous savez qu'il y en a de plus récentes ? ah vous jouez encore le même scénario ? (il faut dire qu'on joue à la suite trois épisodes de combats entre allemands et britanniques sur un aérodrome italien tirés de Out the attic 2). Particulièrement perfide Korb détruira un de mes magnifiques Marder au prétexte qu'il ne dispose pas de blindage de dos, voilà ce que c'est de jouer avec des joueurs ayant une meilleure vue que vous et de laisser des troupes hostiles derrière vous.
Dimanche : la fatigue se fait sentir, l'excès de nourriture et de divers breuvages, sans compter des cloches particulièrement intempestives sonnant tous les quarts d'heures dès sept heures du matin achèvent d'épuiser les participants. Une belle partie d'Hatten avec Nicolas (superbe module) avec tous pleins de rebondissements font que j'échoue à une location près de libérer l'Alsace du Reich. En soirée nous jouons un scénar du FT "heart of darkness" où mes sud-africains sont un peu énervés après de fourbes askaris. En dépit d'une colère légitime après leur perfidie je ne parviens pas à empêcher de sortir une flopée de somaliens qui manoeuvrent de main de maître leurs MG (un AFV détruit sur un DR TK de 2!) et ont une connaissance du terrain éprouvée, échappant aisément à tous mes tirs et sortant facilement de la carte. Ce n'est que le lendemain matin que je me rends compte que les bois sont juste des hindrances dans le scénario (light woods)... faut pas jouer avec trop de houblon visiblement... C'est aussi de la faute de Nicolas qui n'avait pas à boire autant que moi.
Lundi : certains sont partis, les autres subissent une nouvelle attaque sonore des cloches normandes. Nicolas nous fait découvrir un jeu de magiciennes. Nous sommes sauvés de la destruction par l'appel du repas : il est de loin préférable de manger en terrasse que de se faire détruire par un monstre issu de l'espace.
Un grand merci à mes partenaires de jeu, de table et d'apéro et surtout à Christine pour toutes les excellentes calories ainsi qu'à Laurent pour sa volonté d'organiser cet évènement.