Ouais, M. Pitcavage ne se mouille pas trop sur les produits et se cache un peu derrière les descriptifs pour ne pas donner d'avis clair sur la valeur des modules.
Par exemple Dzereznski Tractor Works, il nous dit "Opinion on this game is sharply divided between detractors and fans; in the end, it may come down to subjective and individual preferences."
Je doute qu'il ait joué la première campagne dont le joueur allemand rempli les VC du scénar initial sur sa première MPh et les VC de la campagne en quelques tours. Les CG ne sont pas une seconde playtestés ce qui laisse pantois !
En revanche pour une fois la carte est sublime (Don Petros), pas toujours jouable (pb de définitions de terrains) et les scénars sont bien.
Du coup, avec un peu de patience on peut tirer un bon parti du module en jouant les scénars (surtout avec la verson gros hex Valor of the guard) et en bricolant une campagne (redéfinir les VC voire DYO bien compris).
C'est l'exemple type des modules historiques CH toujours trop cher pour ce qu'ils sont et qui ne sont que difficilement exploitables tel quel.
Les derniers ont l'air mieux testés (Hells bridgehead et on verra Berlin prochainement)
Pour le reste, CH n'a rien à envier aux autres third parties sur les packs de scénar et le magazine ( Schwerpunkt étant hors concours). Beaucoup d'erratas les premières années mais après pas plus que les autres.J'aime bien le magazine surtout les vieux numéros (2-5).
Ce qui est maintenant oublié c'est à quel point ils ont fait du bien à la communauté ASL en proposant beaucoup de choses au moment de la fin d'AH. Ils ont bien relancé l'intéret des joueurs en amenant du nouveau matériel et scénarios quand AH ne proposait rien.
D'autre part, le mercantilisme de CH (usine à sortir du pack et du module) est désormais à revoir à la lumière de la situation actuelle et son florilège de packs à 30$ aux quatre coins des USA et de l'Europe. En 97, CH était juste un peu en avance sur son temps...
"The Dude, or His Dudeness, or Duder, or, you know, El Duderino, if you're not into the whole brevity thing" The Big L