Pause déjeuner. Là, je ne regarde même pas la serveuse... En plus, le saumon est hyper bon ! Je vous donnerai la recette dans un autre post.
Ronde 4. Ce sera la dernière. Qui vais-je affronter ce coup-ci ??? ...... Barns s'assied en face de moi... Je jette un regard circulaire. Mais non, personne d'autre. Ce sera encore Barns mon adversaire. Je ne comprends plus rien ! Où sont les américains ? Où sont les vikings ? Où sont même les Volfoni ?????
Je demande à être de nouveau l'attaquant. Le scénario choisit est : Greyhound at bay. Jolie carte, avec un village normand engoncé dans le coin nord-est, objectif américain. 17 LVP !!! C'est beaucoup... Surtout face à la 116è. Et avec des 6-6-6. Alors il va falloir utiliser les américains comme des ricains, à savoir avec des groupes de feu de la mort qui tue ! 24FP minimum, sinon, je n'attaque pas.
Un OBA minable : 60mm. Contre des bâtiments en pierre, autant dire que je vais pas refaire le bombardement de Caen !
Toutefois, nouvelle surprise : Barns place sa défense en avant du village. Il aime le bocage le bougre. La première rangée de bocage devra donc être conquise, comme le reste. Moi qui pensait entrer par le bord gauche, au plus court, c'est grillé. Pas avec du 6 de moral. Non merci.
Alors on démarre le plus loin possible. Et on s'approche doucement. Les premiers tirs sont dévastateurs. Même les 5-4-8 ne peuvent pas résister à des 24FP ! Le premier tour a donc un effet psychologique immédiat : l'allemand pense déjà à reculer. Mais il le fait... trop lentement. J'en profite pour le déborder au tour 2 et place mon OBA sur ses arrières désormais plus fragiles aux tirs de mortiers. La manoeuvre réussit en partie, l'allemand recule en désordre.
Mais il se reprend bien vite et se regroupe à la lisière du village, au centre. Mon attaque piétine pendant deux tours : je cherche les bonnes positions de tirs, les meilleurs groupes de feu. Rien n'y fait. Il est désormais dans les fermes normandes, plus difficile à déloger que jamais.
L'arrivée des chars ne change rien dans un premier temps. Le premier se fait flamber sur la route principalement les deux autres, qui ont pris à travers les vergers, ne font que régler leurs tirs.
Une autre manoeuvre de débordement est lancée sur la gauche. elle aborde presque les premières maisons. Allez, encore un effort.
Je lance l'assaut à l'avant-dernier tour. L'allemand tient bon, mais les corps à corps se multiplient. Un freezing chanceux immobilise sa défense au centre et permet à mon aile gauche de traverser une route tenue sous son feu et de pénétrer dans le village.
Un autre CC se développe à droite, dans la ferme à l'entrée du village.
Le dernier tour US se joue sur les mêlées : j'en gagne deux, la troisième est bloquée. Le reste de mes troupes, désormais libres de leurs mouvements, investissent le village. Les LVP sont conquises, et je n'atteins pas la limite de pertes fatidiques, grâce à un CC qui ne se termine pas !!! Un tour de plus, et je l'avais peut-être dans le ... !
Furieux scénario ! Que ceux qui aiment la Normandie et le bocage le testent, il est terrible !
Voilà. Le tournoi se termine. Je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai eu qu'un adversaire... Mais ce que je sais, c'est que celui-là, il en vaut 4 !!! Le plaisir de jouer est décuplé avec un lascar pareil. Vous apprendrez aussi une autre chose : c'est que la colo ne se rend jamais !
L'organisation était remarquable : la maîtresse de cérémonie toujours souriante, pardonnant même les mots qui sont pas dans le dictionnaire malgré la présence des enfants, sa cuisine est remarquable (on fera peut-être un w-e gastronomique la prochaine fois, non ?).
Un grand merci aussi pour les charmantes hotesses ukrainiennes mis à disposition dans ma chambre. J'avoue que je n'ai pas pu fournir, il y en avait trop, mais j'ai beaucoup apprécié ! Surtout celle de la page 48 !!!
Un week-end d'ASL chez Barns, c'est mieux qu'un tournoi outre-atlantique, je vous le dis !