Bien, Lady Luck a gagné tout compte fait.
J'étais revenu à la DM en septembre avec quelques hésitations : encore une année à se plaindre des dés ?
A force d'avoir peur des dés, on fait n'importe quoi. Cà a pas loupé sur le scénar de ce jour, AP 41, que j'avais déjà joué.
Mais là, en deux tours c'était plié, j'ai perdu toute confiance dans ce que je fais, et le jeu s'en ressent : mauvais setup, mouvements ratés et Lady Luck te loupera pas.
Donc, plus d'ASL pour moi, le temps que çà se passe, et que je reprenne plaisir à jouer : depuis 3 ans que j'ai repris ASL, je me plains de Lady Luck en permanence, inutile d'insister.
Le mal est sérieux et il faut suivre un traitement approprié. Je prescris donc :
-quelques semaines de repos. Cela éloignera les images traumatiques (guns cassés, squads se rendant sur un HoB, CC à 4 :1 ratés etc.etc.) ;
- ensuite l’achat de dé de précision (à prendre au magasin soit le matin, soit le soir, mais pas après 18h, c’est fermé). Cela devrait effacer l’impression que les dés exercent un pouvoir maléfique contre le patient. Si les symptômes perdurent, l’achat d’une tour à dé s’impose, de préférence de construction suédoise (voir sur le site Friendly Fire, elle est remboursé à 80% par la sécu) ;
- enfin, la reprise graduelle d’une activité normale. La rééducation devra se faire graduellement. S’entraîner à jeter les dés de précision à jeun constitue une première étape. Ensuite, compléter la reprise en initiant un débutant à domicile. Les victoires renforceront la confiance en soi sans prendre le moindre risque (« tu vois, là, j’ai un -2 en CC car tu es pin ». Enfin, ce sera le grand saut, le retour à la DM, avec les risques évidents de rechute à la clé. Dans ce cas-là, le protocole de guérison prescrit impérativement de choisir un théâtre d’opération approprié : de l’avis général, choisir l’allemand dans «A8 :Agony of Doom » (ancienne version) ou dans « FT102 : The Bulge » a donné d’excellents résultats.
Le patient pourra alors retrouver une activité normale. Il est toutefois déconseillé de participer à un tournoi la première année, l’intensité de l’effort pouvant conduire à un phénomène de « total recall », ce qui, on en conviendra, s’avère particulièrement handicapant dans une ronde blindés.