Tour 5Le tour 5 commence bien avec une Interrogation de civils dans les caves de A34 qui nous révèle un stack concealed (Wind DR3). Il ne faut pas négliger les petits plaisirs d’autant que, comme on va le voir plus loin, il ne va plus y en avoir beaucoup par la suite.
Ainsi, un stack important en deuxième rideau, en A36, mené par un 8-0, bien que non DM, ne se rallie pas, puis un MMC self-rally de 2 ne me donne aucun leader puis une chouette se pose sur le rebord de ma fenêtre. Ca y est, les Dieux sont contre moi, c’est le début de la fin !
Dans la PfPh qui suit, mon Killer stack (A) fait un mauvais tir. Pas de ROF et pas de résultat. Pendant le tour hongrois, à force de recevoir des obus de mortiers et des balles, il finit par craquer quasi complètement.
Nicolas tente brillamment sa chance pendant sa Mph. Bien que je m’efforce de couvrir le terrain de RFP, il avance quand même, résiste à mes maigres tirs (plusieurs de mes squads ont craqué entretemps) et je ne peux l’empêcher de percer mon centre (B) avec quelques MMC et reconquérir ma tête de pont par-dessus les rails. Il vient même menacer mon stack d’unités Broken en A36 ! Catastrophe !
La tour se déroule jusqu’au bout et Nicolas a la bonne idée de rouler un dr1 en fin de CCph, ce qui termine la partie et mon supplice.
Je décide alors de jeter l’éponge. Mon périmètre est à présent trop réduit et l’équilibre des forces est à mon désavantage, en quantité surement, et peut-être même en qualité. Je me vois mal repartir de zéro pour remplir les CV en trois ou quatre journées. Ma consolation est d’avoir gagné le second scénario mais les pertes subies au premier pèsent trop lourde. Ma défaite est nette. Nicolas à bien joué. Sa défense ne laissait entrevoir aucun point faible et il a contre-attaqué au bon moment pour m’assener le coup de grâce.
Que retiens-je de FB et de cette campagne en particulier ?
D’abord, que nous avons passé un bon moment avec Nicolas et avons parfois bien ri. Il faut l’entendre imiter le tir de mortier de 81 ! Quel boute en train !
Nous n’avons joué que deux jours de campagne mais je pense que c’est suffisant pour capter l’ambiance de FB. J’ai bien aimé cette expérience même si certaines règles (les EMRR du tramway, notamment) soient un peu trop fines pour moi. Ceci dit, nous nous en sommes bien accommodés grâce à l’exemple illustré des règles. Il me semble que la tâche du Russe est compliquée dans cette campagne à cause de sa zone d’entrée limitée. Même avec un moral de 8 et dans du TEM de +2 ou +3, ça finit par craquer. Ce qui est embêtant, c’est quand ils craquent tous en même temps, comme, dans mon cas, à la fin du premier jour avec, en plus, l’élimination de mes deux leaders de choc (10-2 et 9-2) par un sniper. Je crois que c’est là que j’ai perdu la campagne. Si les attaques de Nicolas avaient échoué au tour 5 du deuxième jour, j’aurais gardé espoir car ses pertes sont très nombreuses en MMC et en leaders. Une attaque un peu heureuse m’aurait peut-être permis de le bousculer et de percer, ce que je souhaitais.
Mais c’est bien connu : avec des « si », on met Budapest en bouteille.
Encore bravo, Nico, pour ta belle victoire et merci à tous de m’avoir lu.