FrF58 : Order 831C'est le scénario phare du week-end, totalement par hasard. Il se trouve que nous serons quatre tables à le jouer, mais personne ne s'est concerté. Le format du scénar fait que pour ceux qui comme moi ont oublié les cartes du scénario prévu, c'est idéal à improviser.
Bert a déjà résumé le scénar : des russes alignant de l'élite et quatre chars (dont deux sherman qui sont des boîtes à fumée). Mon adversaire, Thierry, a mis en place un setup en profondeur, mais avec un peu de monde en avant.
Mon premier tour est relativement prudent, mais c'est une entrée hors carte, donc j'avance quand même, il ne faut pas traîner pour prendre le pont étant donné qu'il y a 21 hexes à couvrir en 6 tours.
Le tour suivant est prudent mais néanmoins assez catastrophique, le SS étant dans les bâtiments, je compte venir le tataner au corps à corps plutôt qu'à coups de FP. Mais aucun russe n'arrive à engager un CC (pin, break, KIA). Bon ...
Au troisième tour, mon adversaire se replie en bon ordre, je deviens plus agressif, smoke ses squads et avance en cassant quelques squads SS. Néanmoins, en faisant le compte, on s'apperçoit que les russes ont pris du retard par rapport aux autres parties. Il va falloir foncer, pas évident vu le mur de feu qu'il reste en face !
Le quatrième tour, c'est donc le freeze, le rush et une série de jets de dés de ouf qui vont voir mon adversaire rater tous ses jets de PF ... et se manger un critique sur un bounding fire de T-34. Magique ! C'est donc sans problème que le russe déborde par le flanc droit, révèle un demi-squad HIP porteur de PSK (qui se fera serrer en CC sans avoir fumé de char), le canon RCL (qui lui par contre, cassera beaucoup d'infanterie russe).
Bon malheureusement, pris dans l'élan et au retour de la pause repas, j'oublie quelque peu l'autre objectif, qui est de prendre tous les bâtiments en pierre. Mon adversaire ne moufte pas et moi, je fais semblant de rien quand je m'en rends compte. On va donc tous les deux mine de rien skulker comme des fous vers les bâtiments en espérant que l'autre ne s'apperçoive de rien. Un grand moment de mauvaise foi !
Un grand moment encore quand Reeman vient nous voir :
- Franck : mais pourquoi vous avancez vers les bâtiments au lieu d'aller prendre le pont ?
- Moi : chut !
- Thierry : chut !
Au final, tout se termine au dernier jet de dés du dernier CC, après un assaut ou les russes enfument quelques hexes avec des panzerfausts
Pour gagner le dernier CC, je dois rouler 7 ou moins et je roule .... 3 !
En tout cas, un scénar sympathique, plus tendu qu'il n'y paraît, même si en tournoi, je prendrai sans doute les russes.