J'ai joué en 2023

[pnaud]

j'ai pas de chance, il a fait que des 3 et 4 !

P..., non, dès le matin.. qu'est ce que ça va être ce soir.

[Hill621]

De dos je ne te reconnais pas... ou alors tu t'es fait des implants capilaires 

Je confirme, photo prise pendant des vacances lorsque j'étais en poste à San Francisco. Il a beaucoup aimé la visite du fameux quartier de Castro. Je lui ai demandé de rentrer au pays après la 4ème visite en 2 jours, je trouvais qu'il prenait un chemin glissant et boueux....

[Hill621]

Dans tes souvenirs rappelle toi que tu as dû certainement monté une fois à l'assaut du Bundestag.... pas du Putenstag 

Oui mais je l'ai joué en décembre, j'étais enrhubé 

[PanzerGG]

Oui mais je l'ai joué en décembre, j'étais enrhubé 

Ah je comprends mieux. Soigne toi bien !

[Hill621]

TOUR 3.
Je sais c'est long, mais comme disait ma grand-mère, je cite : "plus c'est long, plus c'est bon !"

Les premiers succès alliés arrivent par le Nord de Jebsheim, avec la prise par abandon de l'ennemi d'un bâtiment objectif en passe d'être encerclé par les hommes du 1er RCP. Les paras sont à peine ralenti par un champ de mines lâchement positionné en avant des troupes ennemis (mais non couvert par leurs tirs, ce qui rend les déroutes moins malaisées dans ces foutus mines). Les allemands s'enfuient avec sagesse (et une pointe d'effroi) de l'autre côté de la rue dans une rangée de maisons mitoyennes, les fameux pièges à cons.
Le mortier allemand, dirigé par un observateur bien planqué continue de faire pleuvoir sa grêle d'acier sur la droite des français. Mais qu'à cela ne tienne, pour l'honneur et le drapeau, ces derniers continuent d'avancer inexorablement, soulagés par ailleurs par l'absence de blindés ennemis dans le secteur. Les M10, enhardis, en profitent pour coller à la première ligne mais point trop quand même, je vous rappelle que nous sommes en 1945 et que les Panzerfaust sont plus nombreux que les frisettes sur la tête d'une pute (citation empruntée au film Danse avec les loups).

Au centre, un type nommé Müller, grand escogriffe au corps torturé par la maigreur et la santé fragile, a eu le tort de passer la tête par la fenêtre du 2ème étage d'un immeuble d'où il a reçu l'ordre de diriger le tir de l'artillerie du bataillon (81mm) : Müller est myope, et ceci l'a contraint à sortir son museau de sa cachette. Pas bonne idée. Plusieurs tubes lui adressent leurs salutations et avec un ML6, on a tendance à tirer facilement sa révérence. Bon, que l'on se rassure, l'artillerie allemande n'est opérationnelle qu'à compter du tour 4 donc pas de problème dans l'immédiat, ce ne sont que quelques éclats de schrapnels, pas de quoi en déféquer une horloge normande.
Nan. Plus inquiétant est la présence d'un kill stack US à 30FP -1 leader qui fait fuir les candidats au suicide et libère le chemin un peu partout à l'approche de deux immeubles objectifs. Et on notera aussi le retour du roi de la manivelle, mon propre observateur d'artillerie (du 105, la mienne est plus grosse que celle de Barns on dirait bien) qui va gentiment trouvé THE position pour embrasser tout le paysage urbain au centre.  Son premier appel est bien sûr mal dirigé mais contribue à faire reculer encore une fois le méchant 10-2 qui va vite devenir ma bête noire. A traiter en priorité donc.

Côté héros du jour à ma droite, le M10 survivant parvient par miracle à échapper à la raclée promise par le JagdPz, et prend la poudre d'escampette par la route forestière, à priori à l'abri. Y'en a qui ont vraiment du cul. Se faisant, il abandonne la section d'infanterie à son sort peu enviable qui consiste à subir les tirs plongeants d'une HMG et la contre-attaque d'une trentaine de soldats allemands goguenards. Le sous-officier yankee, qui porte le nom de Hunter, se retrouve à son tour chassé, quel curieux retournement du destin.

Ca progresse plutôt bien donc, et il reste 3 tours pour tenter d'arracher la victoire par mort subite à mon cher Barns. Ce dernier use de toutes les techniques de guerre psychologique pour ébranler mon moral, comme par exemple rendre un second Sherman Recall avec son sniper (la première erreur est pardonnable. Après on pourrait penser que je le fais exprès...).

[Hill621]

TOUR 4

La priorité nr 1, disais-je le post précédent, est de traiter le 10-2 et sa horde de fous furieux planqués dans les étages du bâtiment central, le plus massif à contrôler (15 locations sur 3 niveaux).  Fumée, appui feu à 30FP, chars. On met le paquet pour parvenir à prendre pied au rez-de-chaussée. Youpi ça marche et là ô surprise, Bruno ne vient pas se frotter à mes texans poilus. Il monte tout son petit monde au 2ème. Les deus cages d'escaliers sont contrôlées ou en passe de l'être, le voilà coincé comme un rat ! Avec les moyens engagés, l'immeuble un peu plus au Nord n'est pas mûr pour une attaque en règle, je tiens donc les occupants en respect avec le Kill stack et ajuste patiemment les tirs d'un Sherman.

Le REP réduit au silence une audacieuse mais suicidaire attaque ennemie, direction les camps de prisonniers en Angleterre, et couvre toutes les sorties des maisons mitoyennes de l'autre côté de la rue Frantz Meyer (du nom du footballeur local qui, en 1937, avait permis la victoire de son club en championnat régional sur la commune voisine de Muntzenheim, dans la dernière minute du match !). Une petite trentaine de soldats allemands se retrouvent comme des niais pris au piège et les paras comptent bien ne pas leur laisser l'opportunité de s'en tirer indemnes.
Pour parfaire le tableau, je décide de déplacer mon artillerie vers le Nord, afin de neutraliser définitivement ce bon vieux Müller et son téléphone de campagne et éviter que les secteurs adjacents se renforcent mutuellement.

Au sud, et donc sur ma droite, les allemands abandonnent sans raison leur contre-attaque et ce, à mon grand soulagement. Le M10 est revenu à la charge et se refait chasser par le JagdPz dans un jeu du chat et de la souris dans lequel la répartition des rôles ne fait aucun doute. L'infanterie, éparpillée après l'échec du tour 2 et la contre-attaque allemande, en profite pour réajuster les uniformes et reformer un semblant de groupe offensif. Heureusement, les carcasses en feu des deux Shermans offrent une protection de choix ! Youpi.

Petit coup d'oeil sur les pertes : les alliés ont donc perdu deux chars alors que deux autres sont sortis de carte (recall), un halftrack et une vingtaine d'hommes (dont seulement 1 HS français), tandis que les allemands affichent un score de 4 squads, 1 leader et 1 JagdPz.

[Hill621]

TOUR 5
Ca se voit que je suis rentré du boulot et que je suis célibataire géo, les posts se succèdent à la vitesse de la lumière !

C'est un tour de bascule des axes d'efforts. Sachez au passage qu'il ne faut jamais laisser un Barns se reposer, il en profite toujours pour vous préparer une crasse.
De mon attaque plein centre, je bascule suffisamment de troupes pour me lancer à l'assaut d'un 3ème immeuble sous le feu d'un Sherman. Là encore, les troupes de Bruno se sont réfugiées à l'étage, j'investis donc le rdc sans coup férir. Au prochain tour, je pense ramper prudemment au premier et réduire la défense ennemie.

Au centre, je ne relâche pas totalement la pression et pendant que je tente de faire venir l'équipe lance-flammes pour transformer la grosse section allemande en BBQ géant (les GI ne parviendront pas encore à rejoindre leur position, fichu PTC), je décide de tenter un coup bien pourri, faire effondrer le pan de l'immeuble où se trouve les 3 squads allemands et le 10-2 désormais encerclés. Impossible de placer proprement la DC, cela serait vu et anticipé par les défenseurs qui glisseraient dans les hexes adjacents, aussi je la place normalement. Ca peut le faire, j'ai déjà fait des DR2 dans ma carrière, pas beaucoup mais un ou deux, et un petit dr est possible derrière. Si ça marche, je joue au loto le lendemain et j'appelle ma tendre et chère épouse dans la foulée pour savoir ce qu'elle fait. Et surtout, je me débarrasse sans combat d'un gros problème à au moins 20FP. Bon ben je ne m'appelle pas Bruno, la DC pète dans le vide, les murs tremblent, les vitres explosent mais l'immeuble reste debout. Chiotte...

Du côté du RCP les moyens déployés sont conséquents et la ligne de feu à 30FP oblige les allemands à faire sauter leur camouflage tandis qu'un M10 place des acquisitions sur la MMG en retrait. On va pas leur donner long feu avant qu'ils ne se rendent ceux-là encore ! La ligne commence déjà à flancher un peu en arrière, grâce à l'artillerie qui tombe plutôt pas mal et à l'arrivée de mon dernier halftrack qui découvre le mortier de 81 allemand et occupe bien comme il faut les biffins du secteur. Les allemands font péter les Panzerfaust par dizaine, que dis-je, par milliers, mais aucune ne touche.
A noter un PaK40 qui se dévoile au Nord-Est de Jebsheim, je les avais oubliés ces gugus ! J'ai pas grand monde dans le coin, à peine une demi-section, mais ça va le faire, j'ai confiance.

Autre changement d'axe impromptu. Une série de 9 maisons mitoyennes alignées en coude le long du mur Sud du cimetière constitue un double objectif pas forcément aisé à prendre, mais pas non plus facile à défendre. Je prends pied dans la première maison le plus au nord, place une charge explosive contre le mur mitoyen et neutralise les pauvres défenseurs déconfits de l'autre côté. Good job ! Et je m'offre une LoS sur la prochaine masure.
Ca swingue au centre, l'action est digne de Band of Brothers !

A ma droite, trompe-la-mort, je veux dire le M10 esseulé, parvient une nouvelle fois à échapper aux tirs du JagdPz et s'enfuit une nouvelle fois par la route forestière ! Le sadomasochisme semble avoir contaminé toute cette aile puisque l'infanterie, malgré son manque de punch et son éparpillement, décide de poursuivre sa progression vers le village. La Cal50 et le 9-2 profitent du silence de la HMG tout au sud pour traverser à leur tour le no man's land et venir renforcer l'attaque autour du cimetière : 14FP -2, ça commence à parler.

[Hill621]

TOUR 6

Nous y voilà. C'est le dernier tour qu'il me reste pour espérer emporter la partie avant l'arrivée des renforts ennemis, et avant de devoir en contrôler 7 sur les 9 et non plus 4. C'est jouable, je suis en très bonne position pour cela. Ce tour se jouera d'ailleurs en deux sessions, montrant ainsi la nécessité de mûrement réfléchir chaque action.
Alors certes me direz-vous à la fin de ce post, je vous cite : "Quel talent quand même. Je suis admiratif devant tant de qualités manoeuvrières et une telle maitrise de l'art militaire. Nan vraiment." Doucement les gars, vous allez me faire rougir Y'a aussi un peu de chance quoi, enfin des statistiques tu vois. Le dicebot est comme ça, c'est pas que moi.
Illustration.

J'ai potentiellement la possibilité de m'emparer de 5 immeubles sur les 4 requis. Je suis large. On va la jouer prudemment quand même, sachant que si je rate celle sur le gros immeuble au centre avec le 10-2, la fessée risque d'être violente et le retour de flammes conséquent.
Je commence donc par les valeurs sûres, et en premier le secteur du REP.
C'est en sifflotant, vareuse ouverte et les yeux fixés sur l'hoooooOrizon, que les paras bousculent la défense de la première rangée de rowhouses, s'élancent vers la seconde, peu défendue (1 squad), et rentrent en CC pour boucler le dossier, avec pas moins de 12FP et un leader -1 contre un pauvre 468 fanatique. Nous y reviendrons.
En tout cas, celui-ci va tomber comme un fruit mûr.

La cachette du défunt père Müller (ah oui, j'ai oublié de dire qu'il n'avait pas résisté au bombardement continu de 105) est un peu loin mais sous pression, je m'y avance au cas où, et j'en profite pour foutre le brun dans la deuxième ligne allemande qui peine toujours à détruire mon beau halftrack mais s'acharne toujours dessus. Au cours de son tour, Bruno parviendra enfin à le faire sauter et brûler.

L'immeuble en retrait avait été pris en fin de tour allemand car poussé par un instinct de survie légitime, Barns avait compris que la fin était proche et qu'il fallait mourir en héros pour la Patrie. Pris sous des feux intenses provenant du rdc, mais aussi du Sherman dans la rue, il est parvenu à emporter dans la mort le char américain avant que les survivants ne se rendent, avec les honneurs.
Si le compte est bon, je contrôle désormais 3 bâtiments.

Près du cimetière, mes tirs préparatoires n'ont pas permis de neutraliser les défenseurs de la dernière maison de la rangée. Tant pis, je renforce ma position dans la maison adjacente et m'apprête à lancer deux squads (13FP) contre celui des défenseurs. A 3/1 c'est tout à fait jouable alors qu'un seul squad prend le risque de se faire coincer en mêlée et subir la contre-attaque des nombreux allemands superbement positionnés en seconde ligne. Mais voilà, encore une fois la chance écoeurante de mon adversaire favori rentre en jeu et mon 747 se prend un stupide HoB qui résulte, je vous le donne dans le mille, en berserk ! Pas d'advance, je l'ai dans le baba, je renonce à avancer en CC à 3/2. Je vais le regretter...

Mais heureusement, il y a une justice en ce bas monde pour les pauvres hère dans mon genre, et je vais bénéficier d'un ébat torride avec Lady Luck sous la forme d'un classique SAN au début, suivi d'un dr 1 (un gros ! comme dit Bruno) et un random selection qui le fait atterrir où à votre avis ? Ben oui ! Sur le kill stack du 10-2 ! Et je vous la fais ensuite ? Random selection : balle dans la tête du leader, LLMC pour les 3 squads encerclés (ML7 du coup) avec -2 leadership inversé ("Ach mein Herr ! Lasst uns hier nicht allein !"). Le moral brisé, les défenseurs s'effondrent et se rendent en masse. J'ai capturé l'immeuble avec une seule balle !
J'ai gagné ! J'ai gagné ! J'ai gagné !!!!!

Allez on file vite fait au CC avant d'aller prendre une bière en ville pour arroser cette napoléonienne victoire. Mon pauvre Bruno. Je sens bien qu'il a des envies de meurtre, et je le comprends, mais le talent, c'est le talent !
DR pour le CC chez les français, pas d'ambush mais franchement, est-ce que j'a besoin de ça ?
3/1 avec -1 leader, trop facile ce 4ème immeuble. DR9. DR quoi ????
FOUTU EN.CU.L... DE DICEBOT DE ME R DE !!!! TU ME DIS QUE LE SQUAD EST JUSTE REDUIT ??? TU TE FOUS DE MOI LA ?!
Les rowhouses restent sous contrôle des allemands, j'en pleurerais.
Voilà comment Lady Luck, cette garce, m'a promis monts et merveilles pour finalement me la mettre profond.
Je rate l'étape "gagne au tour 6" à cause d'un demi-squad....
Tout est à refaire et le chemin est encore long et semé d'embûches et de déception.

L'avantage, et non des moindres, c'est que la partie continue et qu'elle est loin d'être gagnée !

Un tour du côté des pertes.
Les paras ont perdu 2,5 squads et 1 halftrack tandis que les GI's encaissent surtout des pertes en véhicules (4 Shermans) contre une poignée de squads (2). Je suis quand même à la moitié des CVP autorisés, il va falloir lever le pied.
Côté de la Grande Allemagne, on frise la crise de nerfs : en plus du JagdPz, on compte pas moins de 10 squads au tapis dont 4 iront casser des cailloux dans un camp de prisonniers et 4 leaders sur les 8 du départ. Belle saignée.

[Phil D]

Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais ça donne envie! (un scénario que LFT calibre à 10h, il doit me falloir 15h mini sur table, j'imagine pas combien de séances sur VASL...)

[Hill621]

TOUR 7, 8, 9 et fin

Ce qui dessine désormais est la préparation d'un remake du célèbre épisode de la révolution mexicaine : Alamo.
La dernière rangée de maisons mitoyennes dont je peux m'emparer au Sud du cimetière est bordée au Nord par ce vaste champ de pierres tombales, à l'Ouest par une autre série de rowhouses peu favorable à l'attaquant qui ne bénéficie que de peu de lignes de tirs sur les baraques, et à l'Est par une zone peu couverte et contrôlée par les renforts allemands que Barns a choisi de rassembler sous la forme d'un joli Panther et deux squads conduits par un 9-2. Chaud.
Je dois rameuter à vitesse grand V les français qui vont finir de liquider les  fuyards allemands pour les réunir pour un dernier rush au dernier tour.  En attendant, je constitue un joli kill stack dans le grand bâtiment central (je finirai par accumuler jusqu'à 35FP) et je fais progresser le reste de mon infanterie dans le cimetière à l'abri des tirs ennemis qui a déserté les étages.
A l'Ouest, j'espère pouvoir rassembler une grosse section et le 9-2 pour encercler la position ennemie et ainsi lui faire baisser le moral de 1.
Et dans l'intervalle, l'observateur d'artillerie devra se repositionner et ramollir la défense ennemie pendant 3-4 phases de tirs.
Ca peut le faire, je suis optimiste.
Sauf que.
Mon observateur va perdre le contact radio.
Mon observateur va tirer un chit rouge.
Mon observateur va finalement faire tomber la purée, à côté.
Et donc tout cela va devoir se terminer au couteau...

Mais entretemps, du suspens, de l'action, des cris et des rires !
Je vous narre le coup du Panther venu appuyer le recul des fantassins dans les maisons : avec le blindage frontal qu'on lui connait, il ne risque pas grand chose, ni du M10 qui longe le mur à 150 mètres de là et ne devra sa survie qu'au dit mur (hull hit) en méritant encore son surnom de trompe-la-mort (oui ! C'est encore lui !), ni du bazooka qui passe le bout de son tube par la fenêtre devant lui. Seulement voilà, Joe la Moule, votre serviteur, va tenter une deliberate immobilisation, et va placer un magnifique Snake dans la chenille (dommage, pas de CH sur un DI). Mais l'allemand est coriace et ne sort pas de son char. Qu'à cela ne tienne, je fonce en street fighting sur les conseils de mon adversaire. Et là encore, ben DR4 ! Et boum l'invincible Panther !

Et entretemps l'étau se resserre. La position finale des allemands est de 1 squad 467 dans une maison, un 447 dans celle d'à côté et enfin une pile de la mort dans la dernière, fortifiée de surcroit, avec 2 squads de 468, 1 de 548 et un leader 9-1. Et dans la rue, le dernier JagdPz.
Il faut impérativement que je liquide tout ce petit monde pour l'emporter. En encerclant les défenseurs je peux réduire leur moral de 1 et surtout les forcer à se rendre en RtPhase pour libérer la place et m'emparer de cette forteresse.
Mon kill stack ne provoquera que le DM du 447 pendant la dernière Prep, superbe gâchis.
Le 467 ne parviendra pas à stopper les assaillants et sera réduit puis contraint à la reddition.
La grosse pile dans l'immeuble fortifié verra successivement deux chars tenter de les frezzer de deux directions différentes : le premier échappera à 3 tirs de Panzerfaust mais sautera en street fighting, le second finira Stun dans la case mais intact, et JagdPz n'osera pas les intercepter, sachant que le danger vient désormais de l'infanterie et des possibilités d'encerclement. Il n'aura cependant pas de chances et sera même détruit de flanc par un bazooka en AFPhase.
Les défenseurs neutralisés, un HS français viendra poser une DC contre le mur pour y percer une brèche.
Les hommes alentours, français et américains, délivreront 20 FP en AFPhase ainsi qu'une giclée de FT, brisant le moral de tout le monde et provoquant l'honorable reddition des 30 soldats.
Reste le 447, le plus négligé de la défense. Trop négligé. Bien que mis en déroute, il ne bénéficiera pas de toute l'attention nécessaire et je serai à cours de tirs pour l'encercler. Un dernier tir, une dernière chance de le réduire. Beau tir. MC. Raté. Il est réduit. Réduit mais vivant et pas obligé de se rendre. Il déroute à l'étage, j'avance au rdc, mais la règle est claire : il est le dernier à posséder la maison lorsque j'y pénètre et c'est donc un HS break qui me dit la victoire, une belle victoire à la Pyhrrus de mon Ami Bruno qui n'a jamais démérité ni craqué face à, je l'avoue maintenant, MA chance insolente.

Le mot de la fin.
Je conseille plus que chaudement cette petite de scénario. A mon sens, il mérite le panthéon des super scénarios, équilibré, nerveux, offrant pleins de possibilités et employant des matériels et des troupes de qualité.
Certes il est très gros et long comme scénario, mais rappelez-vous ce que disait ma grand-mère sur le sujet.
Bravo le LFT, vous avez pondu là un truc que je place au même niveau que mon préféré, Hill 621.
Et puis un hommage à nos aïeux du 1er RCP, dont Jebsheim s'est faite la marraine, ça ne se rate pas.

[Hill621]

Post Scriptum
Les combats de Jebsheim ont fait l'objet d'un film récemment, Winter war, que je ne recommande cependant pas. Le jeu des acteurs est nul à chier et à les écouter on peine à comprendre pourquoi le LFT ait choisi ML8 pour les représenter. Les combats sont nullissimes aussi, c'était juste pour ne pas aller polluer la rubrique "j'ai vu" si bien alimentée par certains d'entre vous (dont notre adorateur invétéré de cinéma asiatique qu'est Bruno)

[BrestASL]

Splendide AAR ! Que du plaisir.
Merci.

[barns]

2 3 bricoles que je rajoute, j'avais 2 PAK 40 placé l'un au NE protégeant mon flanc droit de débordement, l'autre au SE protégeant l'autre flanc, le 1° a fait quelques tirs mais les chars sont passés prudemment derrière les paras du RCP, je n'ai réussi que un CH sur un squad DC qui me voulait du mal. l'autre PAK n'a rien fait.
Mon roadblock était carrément au sud pour couper une rue, il n'a pas été dévoilé.

A noter j'avais un module d'OBA que le 6+1 a réussi à contacter au T5 de mémoire ( il a été break puis est revenu récupérer le téléphone, résiste à des tirs, contacte le module et envoyer une salve qui a freiné la prise de la rowhouse le plus au SO.

Ce scénario est plein de possibilité, maitrise de l'inter arme blindés infanterie artillerie joue à plein de chaque coté, la puissance de feu de l'allié face au moral d'acier de l'axe.

Super partie !!!

Nous l'avons joué en live skype environ 2h par session, joué donc effectivement en un peu plus de 10h je dirais, il est balèze le scénario.

[Uphir]

Cela donne méchamment envie !

[Hill621]

Cela donne méchamment envie !

Quand tu veux !