Tour 6 : la victoire tient à peu de chose.
ça sent l’assaut final. Sur ma droite pourtant, les Italiens restent sagement planqués dans les blés, comptant sur leurs camarades pour faire les pertes indispensables à la victoire. En advance ils approchent mes lignes mais restent abrités derrière la haie. Dans ce secteur tout le monde s’observe, et les quelques échanges de tirs finaux ne changeront rien au statu quo.
Au centre, ses troupes progressent sur la colline et atteignent mes lignes. Mes tirs sont inefficaces jusqu’à ce qu’un squad vienne se faire étriper à bout portant et me donne un nouveau point par réduction (Italie 5 Russie 2). Il replie alors son dispositif à l’abri derrière la ligne de crête. Seul un squad qui vient de découvrir mon dernier dummy reste à porté de mon action vengeresse, mais là encore, nos échanges de tirs sont sans résultats.
Sur la gauche, son kill stack déborde, progresse très vite et se pointe sur mes arrières. Mon dernier squad du coin garde son calme, et annihile d’un maître tir à bout portant, d’autres emplumés qui venaient boucler l’encerclement. Un de ses leader est blessé sur le premier tir et tué en DFPh suite à deux échecs aux MC dont un avec ELR, tandis que le squad devient un HS. Cette épisode glorieux pour l’armée soviétique se solde par 3 nouveaux CVP (je comprend qu’un SMC wounded qui se fait tuer compte pour ses points d’origines, sans compter la réduction de la blessure, ici un 9-1 donc 2 CVP) (Italie 8 Russie 2).
Dans le même secteur mon squad broké, incapable de dérouter, se rend et offre 4 CVP d’un coup promettant un dernier tour serré. (Italie 8 Russie 6), d’autant que son advance permet à mon adversaire de placer 6 CVP de plus en zone de victoire portant son total à 19 et je ne pense pas pouvoir le réduire. Il me faut donc sauver tout ce qui me reste.
Je découvre alors abasourdi 8-Oqu’un de mes T37 est pris dans les feux croisés de 2 LMG qui se sont rapprochées sournoisement à distance de tir. Bien sûr ma tourelle fait face au néant, donc espérer me sauver par le tir est utopique (FP 4 en prep avec +2 de rotation et +1 de TEM ou hindrance). Aucune manœuvre ne peut me mettre à l’abri de son tir, donc je cogite et décide d’abandonner le véhicule pour tenter de sauver le crew et ses 2 CVP.
Je fais une grosse erreur en tentant de rallier mon squad broken et DM. Un 12 fatidique le réduit et offre un CVP à mon adversaire. (Italie 8 Russie 7). Tout se joue autour de mon T37. Mais l’Italien décide de s’offrir mon squad broken et son tir sans effet annihile les derniers espoirs du Duce en une victoire totale de ses troupes (la LOS de la 2° LMG est miraculeusement bloquée).
Ce fût vraiment une partie palpitante et sans les exploits de mon sniper, je ne serai jamais parvenu à battre Guillaume, qui maitrise mieux le jeu que moi. Mais bon à la guerre ce n’est pas toujours les meilleurs soldats qui gagnent, alors je savoure ce bref instant de gloire.