oui, un CH avec un DR de "3"! (flanc gauche du B1 Bis).
Aux dires d'un cavalier français interviewé dans un Histoire de Guerre, tu perds donc le scénario à cause d'une légende : les Allemands auraient crus qu'il y avait là une vulnérabilité, c'est passé dans la langue anglaise, er cela a atterri dans les vehicle notes.
Je trouve du reste ceci en ligne :
Le compartiment moteur
Le compartiment moteur était divisé en trois parties. Le moteur et la transmission occupaient la partie centrale. A droite, un étroit couloir conduisait, par une porte pratiquée dans la cloison pare-feu, aux indicateurs de niveau du carburant et à une partie des munitions. Toujours sur la droite, il y avait deux réservoirs étanches ; un autre était placé sur le côté gauche où se trouvaient deux radiateurs et deux ventilateurs qui aspiraient l'air extérieur à travers une grille blindée sur le flanc gauche du char.
A noter à ce propos, une légende tenace qui considère cet élément comme un point faible du char et qui aurait été la cible privilégiée des antichars allemands entraînés à viser le "rectangle noir", et à laquelle il convient de mettre un terme.
Les chars, contrairement à certaines affirmations, progressaient en ligne droite et non en zigzag (sinon comment utiliser le 75 ?). Les flancs n'étaient donc pas spécialement vulnérables.
La grille servant à l'aspiration, n'était pas noircie par des émissions de fumée et ne pouvait apparaître plus sombre que par le jeu des ombres.
Le blindage du persiennage était équivalent à celui des surfaces voisines.
L'examen de plusieurs centaines d'épaves ne montre pas une concentration particulière d'impacts sur cette zone.
En sus de l'habituel démarreur électrique, le moteur Renault 6 cylindres type aviation était équipé d'un dispositif à air comprimé original pour la mise en route. L'ensemble boîte de vitesses et transmission, directement relié au réducteur, amenait le mouvement à chacun des barbotins par l'intermédiaire d'un différentiel auxiliaire contrôlé par le système hydrostatique Naëder pour la direction. Ce système très évolué régulait l'énergie fournie à chaque chenille et permettait les changements de direction précis nécessaires au pointage en direction du canon de 75 mm. A l'usage ce système amènera de nombreux déboires provoqués essentiellement par un manque de formation des équipages. Par exemple, l'utilisation d'huile de ricin médicinale au lieu de d'huile de ricin technique dégradait l’efficacité de l'appareil.